Le poids du vide que l’on compense avec la nourriture

Il y a ce moment où l’on ouvre le placard sans vraiment avoir faim. Ce grignotage tard le soir qui apaise… pour un instant. Ce besoin de sucre quand on est triste, stressé, ou seul.

Manger pour se remplir, ce n’est pas un manque de volonté. C’est souvent un moyen de combler un vide intérieur, un besoin affectif ou émotionnel auquel on n’a pas appris à répondre autrement.

C’est un peu le même schéma que des acheteurs compulsifs par exemple, dont je vous avais parlé dans un de mes articles à lire ici.

Dans mon cabinet à Piré-sur-Seiche non loin de Vitré, Janzé, Chateaubourg, j’accompagne des personnes qui vivent ce lien complexe entre émotions, alimentation et estime de soi. Grâce à des approches thérapeutiques comme l’EMDR, il est possible de retrouver un rapport plus apaisé à la nourriture… et à soi-même.

Quand manger devient une réponse émotionnelle

Le lien entre émotions et comportement alimentaire est aujourd’hui largement reconnu :

• 40 % à 60 % des prises alimentaires compulsives seraient déclenchées par des émotions et non par la faim réelle.
• Le stress chronique, la solitude, la tristesse ou les blessures anciennes peuvent créer un besoin de manger pour se calmer, s’occuper ou éviter de ressentir.
• Manger devient alors une stratégie de survie émotionnelle. À court terme, cela apaise. Mais à long terme, cela entretient la culpabilité, l’inconfort corporel et un mal-être plus profond.

Et plus on se juge, plus le cercle se referme : on mange pour ne pas sentir le vide… puis on culpabilise, on se restreint, et on craque à nouveau.

L’EMDR : aller à la source du besoin

L’EMDR est une méthode thérapeutique qui permet de traiter les blessures émotionnelles, les traumas passés, les blocages ou les croyances qui influencent nos comportements.

Dans le cas des troubles alimentaires, l’EMDR permet souvent de remonter à la racine du rapport compliqué à la nourriture. Cela peut être un manque affectif dans l’enfance, une parole humiliante, un traumatisme ou une situation où manger a été le seul refuge possible.

En séance, nous n’apprenons pas à « contrôler » l’alimentation. Nous allons plutôt écouter ce que ce comportement dit de vous, comprendre ce qu’il cherche à apaiser, et travailler à vous donner d’autres ressources plus justes, plus durables.

Une approche douce et respectueuse

Dans mon cabinet à Piré-sur-Seiche non loin de Vitré, Janzé, Chateaubourg, etc, je propose un accompagnement sur-mesure, dans un espace confidentiel, sans jugement.

La présence de Spirit, mon chien thérapeute, ajoute une dimension de réassurance et de calme, très appréciée par les personnes hypersensibles ou en situation de stress. Sa simple présence permet parfois d’aborder des émotions complexes avec plus de sécurité.

Chaque parcours est unique. Ensemble, nous avançons à votre rythme, en prenant soin autant de votre histoire que de votre présent.

Vous n’êtes pas seul(e)

Si vous sentez que votre rapport à la nourriture vous échappe, qu’il vous fait souffrir ou vous coupe de vous-même, sachez qu’il est possible de changer.

Changer, ce n’est pas se battre contre soi. C’est apprendre à entendre ce que le corps exprime, à apaiser les blessures intérieures, et à retrouver un lien plus doux avec la nourriture… et avec vous-même.

Je vous accueille à Piré-sur-Seiche, avec respect, humanité et bienveillance.

Si vous souhaitez en savoir plus ou prendre rendez-vous, contactez-moi ou prenez directement rendez-vous en ligne.

📸 Photo de AllGo – An App For Plus Size People sur Unsplash